Simon Batardière

Simon Batardière fait partie de cette jeune génération de vignerons inspirants qui redéfinissent les vins naturels d’Anjou.
Installé depuis quelques années sur les bords du Layon, Simon Batardière cultive aujourd'hui quelques hectares de vignes en agriculture biologique. Évidemment, toutes ses vignes sont désherbées mécaniquement, aucun emploi de produits de synthèse, pas de pesticides, pas de fongicides, pas d’insecticides. On trouve dans son parcellaire des vieilles vignes de Cabernet Franc (Mark Angeli suppute que ce sont peut-être les plus vieilles vignes du coin) et plusieurs parcelles de très jolis Chenin, notamment une toute nouvelle parcelle sur le Montbenault.
Simon est aidé de sa femme Lénaïg, ensemble ils effectuent l’intégralité des travaux de la vigne. Chez Simon, les vinifications sont à la fois simples et intuitives. C’est dans la cave attenante à leur maison que les raisins récoltés manuellement en petites caissettes sont ensuite vinifiés le plus naturellement possible. Tous les vins fermentent en levures indigènes, ils ne sont ni filtrés ni collés. Les élevages se font la plupart du temps en vieux fûts de chênes français mais aussi parfois en cuves selon le profil des vins désiré. Simon Batardière a rapidement attiré l’attention sur lui avec ses premières cuvées Miroir Blanc, Miroir rouge et Acqualina. Il continue à expérimenter, inspiré par les vignerons prestigieux qui lui ont succédé dans ce petit coin d‘Anjou : Richard Leroy, Babass…
Les millésimes difficiles associés à une faible surface de vigne font que les vins de Simon Batardière sont jalousement recherchés par les sommeliers et les cavistes. Simon participe tous les ans à notre festival local Fanfare et Pinard, c’est un des vignerons proches de Marée Haute que nous affectionnons tout particulièrement.