Maï Roblin Bazin

Bourguignonne de naissance qui a grandi entre Meursault et Beaune, Maï Roblin-Bazin grandi aux milieu des vignes mais sans pour autant avoir de domaine à hériter. Après être passée par des études de lettres pendant plusieurs années, la passion la rattrape vite : l’envie de travailler dehors, l’amour de la nature et l’envie concrète de faire quelque chose de ses mains et avec du coeur la poussent à partir dans la folle aventure du vin naturel.
Elle trouve alors une petite parcelle sur l’appellation Juliénas, en Beaujolais, et en tombe de suite amoureuse. D’une exposition qu’elle considère comme la meilleure (Nord-Est), d’une bonne altitude (480m) et surtout d’un paysage sans pareil, sa parcelle est entourée de forêts et de champs à l’écart de l’agriculture monoculturelle (elle n’a jamais réussi à trouver aussi beau en Bourgogne dit-elle !). Ayant la chance de n’avoir aucune pression financière, elle se jette à corps perdu dans son projet. Elle décide alors de travailler avec le moins de traitements possibles, elle ne laboure pas son sol et n’y coupe pas l’herbe non plus pour laisser à sa parcelle la possibilité de s’exprimer le mieux possible. D’ailleurs elle se passionne pour la question de l’enherbement. Son mantra : toujours essayer d’en faire le moins à la vigne tout en gardant assez de raisins pour réussir son millésime. Elle sait qu’il faut parfois en perdre si l’on veut travailler AVEC la Nature, et ne pas continuellement chercher à l’apprivoiser. Pour elle (comme pour un grand nombre de vignerons et vigneronnes qui travaillent en méthode nature) la vinification doit être le résultat naturel du travail à la vigne. Une vigneronne à suivre de près dans les prochaines années.