Jean Grosperrin
Un parcours singulier au service du Cognac
Du berger au découvreur de trésors charentais
Après avoir eu une première vie comme berger puis comme distillateur à partir de 1981, Jean Grosperrin s'installe comme courtisan à Cognac en 1992. Pour les besoins de son activité il va être amené à parcourir les endroits les plus confidentiels et reculés de cette vaste aire d'appellation. Il part alors à la recherche des Cognac les plus rares et les plus fins de la région. Il commence dès 1999, à acheter les vieux fûts de Cognac, qu'il trouve exceptionnels, et afin d'éviter que ces derniers ne finissent dans des assemblages géants. Il effectue leur mise en bouteille de manière artisanale : c'est la famille qui va s'en occuper. L'histoire de la maison Grosperrin peut alors commencer !
Guilhem Grosperrin, héritier d’un savoir-faire
Témoigner sans artifice du patrimoine charentais
En 2004 c'est son fils, Guilhem qui va reprendre ce négoce, et dans cette position, il fait sienne cette invention : « témoigner sans artifice du patrimoine charentais ». Il effectue donc, comme son père avant, un travail de sélection de différents Cognac véritable et décide alors de prendre la maîtrise des vieillissements et élevages de ces derniers.
Un chai du XIXe siècle sur les bords de la Charente
2012 c'est le moment du retour aux origines avec un nouveau chai, en bord de Charente. Enfin « nouveau » pas vraiment puisque ce dernier date du XIXème siècle, mais situé en zone inondable sur les bords de Charente, il permet au Cognac une maturation en chai humide ce qui va leur offrir une douceur naturelle et leur éviter de développer une aromatique de réduction.
Une maison d’artisans et de vibration
La cloche en Fa et la magie du cuivre
Ici Guilhem n'invente rien, il revient juste au savoir-faire des premiers négociants-éleveurs. Autre particularité de ce chai en présence d'une cloche en bronze qui va sonner toutes les heures un « Fa » parfait, une note symbolisant en alchimie le cuivre, un métal contenu de manière naturelle dans le cognac. Ainsi cette dernière va faire vibrer le cognac contenu dans les fûts tout au long de son élevage, ce qui selon Guilhem (et les études scientifiques sur lesquelles il s'est basé) améliore la maturation de ces alcools.
Cognac, mémoire liquide de la Charente
Car Guilhem est un gardien de temple et d'histoire de ce vignoble Charentais, il élève ses Cognac avec la plus grande attention pour en révéler les personnalités et les histoires toujours uniques. À noter également, une production confidentielle de (très) vieux Pineaux des Charentes avec sa série MMC.