Chanterêves est un micro-domaine basé à Savigny-les-Beaune. Tomoko d’un côté, japonaise qui a appris le vin en Allemagne, et Guillaume de l’autre qui lui a fait ses armes chez Simon Bize, rachètent ce petit domaine au nom évocateur en 2008. Au départ proches de Frédéric Cossard et Philippe Pacalet, ils s’orientent assez rapidement vers le vin naturel. Avec maintenant une bonne quinzaine d’années d’expérience, ils font partie des vignerons reconnus de cette nouvelle génération bourguignonne.
Férus de traitements en phytothérapie, Tomoko et Guillaume cherchent à travailler le plus précisément à la vigne, pour ensuite minimiser les interventions en cave. Les blancs fermentent en fût le plus naturellement du monde, les rouges, eux, sont en grappe entière, la plupart du temps macérés dans leurs grandes cuves bois. Le reste de l’élevage se fait la plupart du temps en fûts, avec un apport de So2 quand strictement nécessaire.
L’une des particularités du domaine réside dans le grand nombre de parcelles dédiées à l’Aligoté que Tomoko et Guillaume bichonnent. On trouve même 17 ares d’Aligoté centenaire sur le domaine… Ils font ainsi partie de cette génération de vignerons bourguignons qui redonnent ses lettres de noblesse à un cépage autrefois mal aimé.
C’est lors d’une de nos nombreuses pérégrinations bourguignonnes que nous avons fait la rencontre des deux complices de Chanterêves, et nous avons tout de suite été séduits par les vins. À noter : Tomoko et Guillaume achètent également quelques raisins aux alentours de chez eux, avec des vignerons qui travaillent a minima en bio. Les quantités que le couple produisent sont assez dérisoires face à la demande, aussi leurs vins sont assez difficiles à dénicher.